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Depuis septembre, adultes et enfants s’initient à cet art martial russe.

C’est la dernière discipline à la mode, un art martial qui fait fureur. Tout le monde parle du Systema, mais rares sont les endroits en France, à peine une cinquantaine de clubs, à décliner cette méthode pragmatique.

Depuis la rentrée, l’académie nîmoise de self-défense initie les adultes et les enfants, à partir de six ans, tout en poursuivant son enseignement traditionnel de l’aïkido. “À l’origine, le systema constitue la formation des agents secrets Russes. Depuis la dissolution de l’URSS, la pratique s’est ouverte à tous”, explique Jacques Lecomte, enseignant diplômé d’état, qui a effectué de longs stages en Ukraine. “C’est une école très respectueuse et prometteuse au niveau de la santé, qui propose un apprentissage de la biomécanique du corps.”
“On apprend à lâcher prise, malgré le stress”
À ne pas confondre avec une banale activité sportive : “Il s’agit bien d’un art martial, d’un art de la guerre, et l’une des meilleures écoles de self-defense. On apprend à lâcher prise, malgré le stress, et à donner sa réponse en saisissant des opportunités.”
Cent cinquante adultes et enfants pratiquent actuellement, à Nîmes et Montpellier, apprenant à se relever sans les mains, à ramper, à escalader des palissades, à ne pas se faire saisir, à jouer avec des armes… Bref, à neutraliser un adversaire sans facteur physique. Nulle contre-indication d’ailleurs pour se lancer dans cette discipline. “Même les seniors la pratiquent. Dans la vie de tous les jours, on trouve un tas de débouchés. La moitié des élèves veut apprendre à se défendre ; l’autre moitié est constituée de profs d’arts martiaux.” Autre cible, les entreprises, en demande de stages.